L'architecture mégalithique

et la construction d'un dolmen

Vendredi 07 février 2014


Simon Boudvin
DOLMEN 02 (Ile-Saint-Denis), 2013
Fragments de béton, environ 3x3x3m
production Bellastock
Aujourd'hui, les élèves des classes de 2de et de terminale bac professionnel TEB  accompagnés de leurs professeurs d'enseignement professionnel et de français, Alain Gauvain, Antoine Colrat et Thierry Le Gall, partent en direction d'Aubazine pour découvrir avec l'artiste l'architecture mégalithique.

La Corrèze possèdant un riche patrimoine culturel comptant pas moins de 60 monuments mégalithiques, nous allons essayer de comprendre cette architecture spécifique, en regard d'un des deux projets menés par Simon Boudvin, consistant en la reconstitution d'un dolmen à partir de fragments de fondations récupérés sur des chantiers de démolition.
 
Nous nous rendons donc au Puy de Pauliac, seul site du Limousin sur lequel se trouve un cromlech.

La carrière de gneiss rose
du Puy de Pauliac
la carrière

Simon Boudvin
5 PILIERS (Ribécourt), 2005, 75x95cm
Arrivés au Puy de Pauliac, surplombant Aubazine, nous visitons une carrière de gneiss rose, d'où proviennent les pierres de nombreuses constructions locales, dont, très certainement, les blocs monolithiques de l'époque préhistorique.

Des hypothèses sont faites sur l'extraction de ces derniers : on imagine que le bois, gonflant au contact de l'eau, était originellement utilisé pour détacher des fragments de cette roche foliée.

Arrivée sur le site
du cromlech
le cromlech

L'alignement des blocs
Puis, 500 mètres plus loin, les élèves découvrent le cromlech: un alignement de pierres verticales se dessine alors au sol devant eux. Celles-ci forment un cercle autour d'un bloc posé au centre.

Trace de rituels sacrés, cette disposition faisait écho à la géométrie astrale : en effet, elle correspond à des positions particulières du soleil en période de solstice ou d'équinoxe et pourrait en être une interprétation

le dolmen "du bois d'Agretié"


Discussion autour du dolmen
Après être passés devant les restes d'un habitat agricole en maçonnerie sèche datant du Moyen-Age, la marche se termine devant un dolmen.

Ce dernier, daté de - 4000 av. J-C, est le reste de ce qui devait être une sépulture : il s'agit de la chambre mortuaire d'un monument plus imposant qui était recouverte d'un tumulus, remblai de terre s'étant érodé au fil des millénaires.

Un bloc de 2,6 x 2 m a été hissé...
Restent trois monolithes verticaux - les deux piliers et la dalle de chevet - et la dalle de couverture.
Les élèves observent alors les points d'appuis du bloc horizontal et imaginent les techniques utilisées pour le transport et l'assemblage de cette construction.

Simon Boudvin intervient alors pour expliquer, en quoi, en tant qu'artiste, il peut être intéressé par cette forme dans son travail.




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