La résidence vue par le résident, verbatim...
Mardi 8 avril 2014
Interview de Simon Boudvin réalisée par Grégory Pierrot et Grégorie Taofifenua (1ère bac pro TP).
> Simon Boudvin, comment avez-vous vécu votre résidence au Lycée ?
S.B. : Les résidences proposent des conditions autres. Ca change de l'isolement de l'atelier. Ici c'est un véritable outil de travail qui m'a été confié. J'ai eu accès à du matériel, à des espaces qui ne me sont pas habituellement accessibles. Mais j'ai aussi été aidé par plusieurs groupes d'étudiants (en travaux publics par exemple).
> C'est le lycée qui vous a appelé ?
S.B. : Le lycée a publié un appel à projet qui a été diffusé par courriel, par différents centres d'art. J'ai répondu par des projets qui nécessitent des moyens disponibles ici.
> Vous avez réalisé du mobilier en béton. Utilisez-vous d'autres matériaux ? d'autres moyens ?
S.B. : Je fais des sculptures dans tous les matériaux et parlant de ces matériaux, de leur histoire, de leur provenance. Il y a ici des tectoèdres (des tas) de poussière, du concassé issu de démolitions à Toulouse, deux sphères en bois (deux souches d'ailantes qui ont poussé dans mon quartier).
> Il y a aussi des photographies...
S.B. : Oui. Un cliché de 2005 d'une carrière souterraine effondrée dans l'Oise et deux autres que j'ai pris ici, en Corrèze, pendant la résidence. Il s'agit d'une meule abandonnée, taillée directement dans un rocher, un peu en amont d'un moulin dans le lit d'une rivière ; et d'un tracteur dont on a retiré le moteur. Deux pièces mécaniques, motrices, de deux époques, défaillantes.
Complétant cet échange, découvrez ci-dessous des textes écrits par Simon Boudvin au sujet :
- des souches,
- des tables.
- des tectoèdres.
Cet interview est également à retrouver dans le guide de visite de l'exposition 2014.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire